terça-feira, 5 de agosto de 2008

o santander e venezuela

M. *J. *B.
BARCELONA
O banco Santander confirmou onte que mantén actualmente conversacións co Goberno que preside Hugo Chávez ante o seu interese por facerse co seu filial Banco de Venezuela, informou a entidade financeira que preside Emilio Botín.
O banco deu a coñecer nun comunicado que tiña previsto vender devandita entidade "a un grupo investidor privado venezolano", para o que alcanzou "determinados compromisos sen que finalmente chegásese a acordar a compravenda".
No entanto, o banco cántabro subliñou que coñeceu o interese do Goberno venezolano en facerse coa súa filial "despois" de manter devanditas negociacións co grupo investidor privado.

PROPÓSITO *NACIONALIZADOR O presidente de Venezuela anunciou o xoves a súa intención de nacionalizar o Banco de Venezuela e dixo que a entidade española manifestoulle que non tiña intención de vendelo, aínda que onte o Santander recoñeceu os contactos propiciados polo executivo de Chávez.
Na súa memoria do 2007, o banco xa afirmaba que a filial venezolana do grupo estaba exposta ao risco de nacionalización bancaria. "Diversos acontecementos políticos en Venezuela presentan un risco incrementado de que o Goberno venezolano poida nacionalizar ou alternativamente intervir nas operacións da nosa filial venezolana, o que podería afectar negativamente ás nosas operacións en Venezuela", indicaba a entidade
A vicepresidenta primeira do Goberno, María Teresa Fernández de la Vega, expresou onte o seu convencemento de que o Goberno de Venezuela non intervirá a filial do Santander no país latinoamericano e confiou que o banco e o Executivo de Chávez cheguen pronto a un acordo. "Non vai haber ningún tipo de intervención", dixo De la Vega na rolda de prensa posterior ao Consello de Ministros. "Esperamos que pronto se poida producir un acordo, nun prazo de tempo breve, entre as dúas partes", recalcou.
De la Vega subliñou que a eventual venda da filial do Santander en Venezuela "estase levando a cabo a través do diálogo e a negociación", e preferiu non entrar a valorar se o Goberno venezolano incorreu en intervencionismo ao anunciar a súa intención de facerse co banco.

COMPRA EN POXA O banco cántabro comprou o 93,98% do capital da filial venezolana nunha poxa celebrada en decembro de 1996 por un importe de 351,5 millóns de dólares. En concreto, o banco fíxose con este paquete accionarial dous anos despois de que o Estado venezolano nacionalizase a entidade, o 9 de agosto de 1994.
O Santander obtivo en Venezuela un beneficio atribuído de 179 millóns de euros no 2007, o 33,8% máis sen tipo de cambio ( 22,6% en euros), o que supuxo un 1,98% do resultado atribuído ao grupo.

LA NATIONALISATION DE SANTANDER Au VENEZUELA ET SON CONTEXTE POLITICO-JUDICIAIRE- FINANCIER

Publié 1 août 2008 1 , Economie

La crise des subprimes, les turbulences financières sont aussi l’occasion de vastes opérations de concentration, ainsi la Santander Central Hispano (SCH) qui est déjà la première banque d’Espagne est en train de devenir la première banque européenne après avoir racheté en 2004 Abbey la 6 e banque britannique, il a poursuivi ses achats britanniques Santander annonce avoir conclu le rachat du britannique Alliance & Leicester (A&L) pour environ 1,3 milliard de livres (1,62 milliard d’euros)..

Ce qui nous permet de découvrir Emilio Botin , le descendant d’une dynastie bancaire qui s’est épanouie durant le franquisme, il a eu Aznar pour poulain mais a actuellement d’excellente relation avec Zapatero. Il est actuellement poursuivi par un scandale financier qui risque de le conduire en prison et il a sollicité l’appui du roi qui ne saurait rien lui refuser tant tous ces gens ont des intérêts économiques, politiques imbriqués. La banque Santander n’a bien sur jamais renoncé à soutenir la fondation Aznar dont le roi et l’héritier de la couronne s’occupent également.

UNE PREMIERE BANQUE EUROPEENE
-La Santander Central Hispano (SCH, 1ère banque d’Espagne) a payé 12,8 et 13,4 milliards d’euros pour le rachat de l’Abbey National, 6e banque britannique. L’offre d’actions SCH aux actionnaires de l’Abbey a couvert 96% du paiement.

-La somme des actifs des deux banques est supérieure à 615 milliards d’euros. Leur capitalisation boursière conjointe actuelle, 51 milliards d’euros, fait de la nouvelle entité le premier groupe bancaire de la zone euro, le 4e d’Europe et le 10e mondial.

-Le nouveau groupe résultant du rachat compterait près de 130.000 employés et 56 millions de clients. Ses activités seraient réparties à raison de 47% dans la zone euro de l’Union européenne, 31% en Amérique latine et 21% au Royaume-Uni, pays dans lequel Abbey sert 18 millions de clients avec un réseau de 741 succursales.

Les conditionsde l’opération de rachat de le rachat du britannique Alliance & Leicester (A&L) sont “exemplaires” : on voit comment la crise financière peut offrir des opportunités dans le cercle trés étroit des milieux d’affaire, des banques centrales et de l’argent de nos impôts, sans parler des faillites dans la construction.

Quand il achète Abbey, Santander promet qu’il ne fera pas d’autres acquisitions. il est un des rares banquiers à s’en sortir sans perte grâce à l’Amérique latine. Mais les Etats-Unis sont venus assombrir le tableau. Le groupe en effet annoncé une dépréciation de 737 millions d’euros sur sa participation dans la banque américaine Sovereign Bancopr, dont elle a acquis 24,9 %. L’organisme de prêt américain a notamment annoncé une perte de 1,35 milliard de dollars pour 2007 en raison d’une lourde dépréciation de 1,6 milliard de dollars au quatrième trimestre. Le titre de la banque américaine, détenue à 24,9 % par le groupe espagnol, a déjà perdu la moitié de sa valeur depuis un an, à mois de 13 dollars. Dans ces conditions, Santander n’est plus sûre d’exercer en 2010 son option d’achat à 40 dollars par titre sur le reste du capital. « Les circonstances ont changé » admet Emilio Botin, patron du géant espagnol, en citant « les incertitudes qui existent sur le marché américain ». Santander a par ailleurs précisé que l’un de ses objectifs pour 2008 était de porter une « attention particulière sur les risques ». Les tensions sur le marché de l’immobilier espagnol, avec les risques de défaut inhérents, ne semblent pas affecter sa confiance. Le groupe s’attend encore à une croissance de 10 à 12 % de son volume de prêts en Espagne cette année. Dans ces conditions, Emilio Botin a précisé que la banque, qui a racheté le britannique Abbey en 2004, n’avait aucun projet d’acquisition , et a totalement exclu une offre sur Alliance & Leicester. « Nous ne sommes pas intéressés » par la Société Générale, a-t-il également précisé. Mais les choses ont rapidement évolué et expliquent le besoin de fonds, et la vente de la banque du Venezuela.

Le contexte de crise de la baque anglaise

Souvenez-vous le vendredi 11 juillet, les actions des deux géants américains du crédit hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae perdaient près de 50% de leur valeur. Henri Paulson, le secrétaire américain au Trésor, annonça une série de mesures désespérées garantissant le soutien inconditionnel de l’Etat américain pour renflouer les deux entités.

Plus discrétement mais parallèlement le système bancaire de Grande bretagne était lui aussi menacé d’un nouvel effondrement après la nationalisation en catastrophe de Northern Rock. C’est alors que le tapis rouge a été étendu devant le PDG de banco Santander Emilio Botin, premier groupe espagnol, qui dans l’orbite de dans l’orbite de la Royal Bank of Scotland de sa majesté,a rapidement conclu le rachat d’Alliance and Leicester (A&L), une banque hypothécaire anglaise en grande difficulté.Selon l’analyse du Daily Mail, l’offre de Santander, même avant d’être formalisée le 18 juillet, « bénéficiait d’avance de l’appui de la Financial Services Authority (FSA) et même de la Banque d’Angleterre ». tandis que l’on parlait beaucoup des géants nord-américains du crédit hypothécaire, Freddie Mac et Fannie Mae, la panique gagnait les régulateurs et la Banque d’Angleterre. « Les efforts effrénés de la FSA démontrent le caractère fragile du secteur bancaire et celui du bâtiment où d’autres faillites du type Northern Rock auraient des conséquences imprévisibles » écrit le Daily Mail. Le quotidien cite un banquier expérimenté : « Nous n’avons jamais vu de semblable choses auparavant…c’est la pire crise financière à laquelle la plupart d’entre nous aient dû se confronter »La FSA britannique aurait d’ailleurs tordu le bras à AL afin que le groupe anglais accepte la proposition. La FSA craint des « retraits massifs de dépôts bancaires semblables à ceux qui forcèrent à la nationalisation de la banque Northern Rock fin 2007 », commente The Guardian. Pas surprenant, écrit The Guardian. Emilio Botin, le PDG de Santander est « un proche ami de Sir Fred Goodwin, le PDG de la Royal Bank of Scotland ».

Détail révélateur sur les moeurs de pirana de ce monde : c’est la vente des actions du promoteur espagnol Martinsa-Fadesa qui aurait permis à Santander de trouver les 1,57 milliards d’euros nécessaires au rachat de l’anglais A&L, impliquant que Banco Santander, pour sauver les banques anglaises, a provoqué la chute de Martinsa-Fadesa, acculé à la faillite trois jour plus tard. Et on voit comment le cancer financier continue à accumuler, opérer des concentrations, quitte à entraîner un peu plus de faillites dans la construction et l’accélaration de la crise espagnole.

En vue de cette acquisition, banque a vendu un certain nombre d’immeubles dont elle reste locataire, outre les actions du promoteur immobilier acculé à la faillite, la vente de la banque du Venezuela entre dans cette rélisation. Chavez a dit qu’il avait eu par ses services de renseignement l’avis que Botin cherchait à vendre la banque du Venezuela. Il a souligné malicieusement le fait que tout cela n’était pas clair, on faisait pression sur lui pour qu’il accepte la transaction, après Santander ne voulait plus vendre… Le banquier vénézuélien dont Chavez n’a pas révélé le nom était déjà acquéreur, mais comme il devait selon la loi demander l’accord au gouvernement, Chavez a dit NON et a proposé de racheter au nom de ce gouvernement. Et pas dans les conditions d’opacité qui sont celles qui existent en Angleterre et que l’on vient de voir.

LE CONQUISTADOR DE LA BANQUE : Emilio BOTIN

Troisième de la dynastie Botin, le président de Santander poursuit son rêve de faire de sa banque l’une des premières mondiales à coup d’acquisitions. L’opération a en outre le mérite de faire oublier momentanément ses démêlés judiciaires.

Depuis bientôt un siècle, le nom de la famille Botin, dont la fortune est estimée à plus de 3 milliards d’euros, est associé au monde de la finance. Emilio Botin, troisième du nom, a une fois de plus prouvé, avec l’opération Abbey, qu’il en est le digne héritier.
C’est le grand-père de l’actuel président homonyme de Santander qui a fondé la dynastie, en 1909, reprenant une petite banque de province pour en faire Banco Santander (BS). Mais c’est sous le « règne » du père de Botin, Emilio Botin Sanz de Sautuola, qui est resté trente-six ans à la tête de l’entité, que la banque s’est imposée au niveau national, avec l’achat d’une série de petites banques. En 1986, à la mort du patriarche, Emilio prend à 51 ans les rênes de la banque. Dès son accession au pouvoir, il prend des initiatives révolutionnaires, comme la rémunération des dépôts à vue. Mais surtout, il s’illustre en raflant le Banesto en 1987 pour près de 2 milliards d’euros, après que celui-ci avait été placé sous la tutelle de la Banque d’Espagne, avec un « trou » de plus de 3 milliards d’euros attribué à la désastreuse gestion de Mario Conde. Le pari s’avère payant. Avec cette opération à hauts risques, Santander double d’un seul coup ses actifs, à environ 111 milliards d’euros. Douze ans plus tard, en 1999, il frappe encore plus fort, avec la fusion-absorption de Banco Central Hispano, qui donne naissance au premier groupe bancaire hispanique, SCH.
Emilio Botin passe pour un conservateur « libéral », lié au franquisme, Aznar a été son poulain, mais il ne s’acharne pas sur l’idéologique officiellement et noue d’excellentes relations y compris avec Zapatero.

DANS LA TOURMENTE FINANCIERE

C’est encore Botin, dit-on, qui a dicté l’ambitieuse stratégie d’expansion en Amérique latine (25 % environ des quelque 348 milliards d’euros d’actifs du groupe). Les activités de la banque espagnole en Amérique latine lui ont permis de compenser le repli sur son marché domestique. Le produit net bancaire a gagné près de 15% au premier semestre, dépassant 8 milliards d’euros, et le bénéfice 6%, à 4,7 milliards d’euros.


Après avoir osé narguer la tourmente du crédit immobilier en lançant à la mi-juillet l’acquisition du britannique Alliance & Leicester pour 1,3 milliard de livres, Santander a fait état mardi de résultats semestriels de bonne facture, portés notamment par ses activités en Amérique latine qui ont compensé le repli en Espagne. Au cours des six premiers mois de l’année, le groupe bancaire espagnol a ainsi enregistré 14,7% de hausse de son produit net bancaire, à 8,175 milliards d’euros, tandis que le bénéfice net gagnait, lui, 6,1%, à 4,73 milliards d’euros.
Seul bémol : la rentabilité du groupe s’est réduite au deuxième trimestre, où le bénéfice net a baissé de 5%, à 2,52 milliards d’euros. Le repli résulte, en partie, d’une base de comparaison défavorable, un gain exceptionnel de 566 millions d’euros lié à la vente de sa participation dans Intesa Sanpaolo ayant été comptabilisé au deuxième trimestre l’an passé. Il reflète également le ralentissement économique en Espagne, auquel le groupe, malgré sa gestion prudente qui lui permet d’être relativement épargné par la crise du “subprime”, ne peut échapper. Mais, même en baisse, ce résultat est bien supérieur aux attentes des analystes.

C’est enfin lui également qui a ouvert la voie aux grandes opérations transfrontières en Europe, d’abord au Portugal, et aujourd’hui au Royaume-Uni.

ENNUIS JUDICIAIRES ET LIENS POLITIQUES


Toutefois, selon certains analystes, cette dernière opération aurait aussi une « dimension personnelle ». Outre son intérêt financier et stratégique, l’opération a le mérite de détourner l’attention des problèmes qu’Emilio Botin entretient avec la justice, pour recentrer l’actualité sur ses qualités de redoutable banquier. Pourtant, à la rentrée, il devra comparaître devant le tribunal Audiencia Nacional, où il risque une lourde peine de prison pour les sommes versées afin d’écarter les anciens dirigeants de Central Hispano, José María Amusátegui et Ángel Corcóstegui, en 2002. Ceux-ci ont en effet reçu respectivement 43,7 et 108 millions d’euros, après avoir renoncé à la co-présidence et à la direction exécutive de Santander.

Du coup, le froid, autoritaire, austère et secret Emilio Botin travaille à paraître sous un jour plus favorable. Récemment, il a ouvert les portes de sa famille aux cameras de la télévision espagnole et lors de la dernière assemblée de la banque, a accepté, pour la première fois, de donner des explications sur ses démêlés avec la justice. Selon l’hebdomadaire « Tiempo », Emilio Botin est tellement préoccupé qu’il se serait rendu en avril au palais de la Zarzuela, pour demander l’intervention du roi…

Je me permets également de vous renvoyer à l’article sur ce blog concernant la Fondation d’Aznar, un organisme qui mène une lutte idéologique intense en Europe comme en Amérique latine, je signalais qu’au titre des activités d’Aznar en Amérique latine, à la fin de novembre 2007, Aznar arrivait de Colombie où il avait été reçu par Uribe mais lisons plutôt la suite: présenté par la Fondation elle-même.

José María Aznar, presidente de FAES, ha asistido hoy martes, 27 de noviembre, en la Universidad Georgetown, en Washington, a la presentación de la nueva revista digital Globalización, Competitividad y Gobernabilidad (gcg.universia.net), cuyo consejo consultivo preside su Alteza Real el Príncipe de Asturias, antiguo alumno de esta universidad. El acto ha sido presidido por Emilio Botín, presidente de Banco de Santander y Universia; y por John DeGioia, presidente de la Universidad de Georgetown.

José maria Aznar, président de FAES, a assisté aujourd’hui mardi 27 novembre à l’Université Georgetown, à Washington, à la présentation de la nouvelle revue digitale Globalización, Competitividad y Gobernabilidad (gcg.universia.net), dont le Conseil royal est présidé par son altesse royale le Prince des Asturies, ancien élève de cette université. La séance a été présidée par Emilio Botín, président de la Banque de Santander y Universia; et par John DeGioia, président de l’Université de Georgetown.

J’espère que vous mesurez qui est ce beau monde et comment son rassemblement éclaire un certain nombre d’événements de hier et d’aujourd’hui. Les Etats-Unis dans leur tentative de reconquête de leur arrière cour d’Amérique latine ont toujours pu s’appuyer, y compris dans le coup d’Etat contre Chavez sur Aznar, ses liens avec la hiérarchie catholique, l’oligarchie d’Amérique latine et surout les milieux d’affaire espagnols.

La banque de Santander domine Caracas de toute sa puissance et on la retrouve dans toute l’Amérique latine, la présence du Prince des Asturies dans cette activité de la fondation d’Aznar n’est pas non plus sans intérêt. Cela éclaire ce qui s’est passé à Santiago du Chili lors du sommet iberoaméricain, la crise du roi quand Chavez a dénoncé le rôle d’intérêts comme la banque de santander , le fascisme d’Aznar, sa contribution surtout à des coups d’Etat. On peut même estimer que le sommet iberoaméricain sur la jeunesse alors qu’il éclatait des révoltes étudiantes dans le pays hôte le Chili avait été concoté pour faire passer les thèses du type de la FAES sur les problèmes de la jeunesse. Comme d’ailleurs aujourd’hui la fondation d’Aznar, des intérêts économiques puissants tentent de créer une extrême-droite dans la jeunesse bourgeoise.

Chavez lors de ce sommet est intervenu, relayé par Ortega et Lage pour dénoncer le rôle réel d’Aznar et de son gouvernement dans le coup d’Etat contre son gouvernement. L’amériqua latine résiste… Il y a eu l’insulte du roi, des relations envenimées et Chavez avait menacé de nationalisé Santander.

Aujourd’hui Chavez accorde des facilités pétrolières à Respol et nationalise la banque d’Emilio Botin en profitant de ses ambitions européennes et de ses ennuis judiciaires…

Quand on veut manger avec le diable il faut une trés trés longue cuillère…

Danielle bleitrach